ANSAR AL-SUNA, L’ESCALADE DE LA VIOLENCE DJIHADISTE AU MOZAMBIQUE

L’article n’engage que la responsabilité de l’auteur. Les idées ou opinions émises ne peuvent en aucun cas être considérées comme l’expression d’une position officielle.
 
A PROPOS DE L’ARTICLE
Depuis la découverte de gisements faisant potentiellement du Mozambique le 4ème plus grand exportateur mondial de gaz liquéfié, les tensions ont été ravivées dans une zone historiquement violente et marquée par des conflits armés. Ces tensions se manifestent par la multiplication des attaques djihadistes et par l’émergence depuis octobre 2017 “d’Ansar al-Sunna”, un groupe djihadiste actif à l’échelle locale. Les attaques meurtrières se sont depuis multipliées dans la province septentrionale du Cabo Delgado, confrontant l’Etat Mozambicain à une nouvelle menace sécuritaire à laquelle il peine à faire face. Comment un tel groupe
a-t-il pu se développer au Mozambique, et quelles en sont ses conséquences pour la réorganisation et la propagation du djihadisme africain ?
Il sera nécessaire d’examiner dans un premier temps les caractéristiques socio-historiques conférant au Cabo Delgado un terreau pour l’instabilité au Mozambique. Puis, il conviendra de dépeindre la montée en puissance progressive d’Ansar-al-Sunna avant d’analyser l’implantation géographique du mouvement de manière à nous questionner sur un ancrage local de long terme.
 

Télécharger ici l’article

 
A PROPOS DES AUTEURS
Manon FABRE est membre du Comité Afrique. Diplômée d’un Master en Sécurité, Défense et Gestion de crise à l’IRIS SUP’, elle est passionnée par les problématiques de dynamiques de conflit et de stabilisation.
 
 
 
 
 
Gwendal MÉLYON est membre du Comité Afrique. Diplômé d’un Master en Expertise des Conflits Armés et d’un Master en Etudes Africaine à Paris 1 – Panthéon Sorbonne, il se spécialise sur les crises sécuritaires en Afrique.

Thumbnail

Actualité précédente

Thumbnail

Actualité suivante