L’ASIE, FOYER DE MENACES HUMANITAIRES AUX CONSEQUENCES GLOBALES

« Devant Nous » est une initiative lancée par Les Jeunes IHEDN en avril 2020 qui a pour but d’envisager la sortie de crise et l’après-crise par une démarche de réflexion et d’anticipation, visant à formuler des propositions pour l’avenir.
Dans la continuité du rapport « Devant Nous : 32 ambitions pour le futur », Les Jeunes IHEDN vous proposent une série d’articles et de notes sur des thèmes spécifiques pour aller plus loin.
Ce texte n’engage que la responsabilité de l’auteur. Les idées ou opinions émises ne peuvent en aucun cas être considérées comme l’expression d’une position officielle.
 

A PROPOS DE L’ARTICLE

Les scientifiques, experts du climat et politiques du monde entier ont maintes fois tiré la sonnette d’alarme : l’accélération des dérèglements climatiques dont nous sommes les témoins va inévitablement précipiter la fréquence et l’intensité des catastrophes naturelles observées sur Terre. Ces mêmes experts affirment par ailleurs que les régions les plus vulnérables face aux catastrophes naturelles sont situées en Asie. Le continent asiatique concentre 60% de la population mondiale, soit quelques 4,7 milliards d’individus. Les villes s’y développent à un rythme impétueux, favorisées par une croissance économique propice et une amélioration progressive du niveau de vie. Une telle configuration, dans des régions au développement effréné, où les inégalités sociales et infrastructurelles se creusent, rend inéluctable la recrudescence de crises sanitaires et humanitaires graves. Dans le contexte global actuel, favorisé par la mondialisation et la mobilité exacerbée de Homo Mobilis1, ces crises locales et régionales menacent d’avoir des répercussions globales. Pandémies, pénuries, migrations massives, intensification de conflits existants et nouvelles « guerres des ressources » : telles seront les conséquences globales des catastrophes environnementales et sanitaires qui frapperont l’Asie et sa population.
 

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A PROPOS DE L’AUTEUR


 
 

Alexandre SAVARIT est membre de la Délégation Internationale des Jeunes de l’IHEDN à Singapour . Ingénieur de formation et diplômé de HEC Paris, il est passionné de géopolitique et des problématiques de défense.

 
 
 
 
 
 
 

La croissance démographique asiatique à l’origine de défis infrastructurels majeurs

Parmi les cinq nations les plus peuplées au monde en 2019, quatre sont sur le continent asiatique. La Chine, qui a longtemps caracolé en tête, est en passe de se faire dépasser par l’Inde, sa dauphine. Les deux pays, qui représentent à eux seuls plus d’un tiers de la population mondiale, sont suivis de loin par les Etats-Unis d’Amérique, l’Indonésie et le Pakistan.
L’Asie représente à elle seule plus de 60% de la population mondiale. Si cette proportion n’a que peu changé depuis la première révolution industrielle, le volume démographique connaît quant à lui une croissance fulgurante depuis l’après-guerre. Notre planète compte aujourd’hui 7,7 milliards d’individus, dont 4,7 vivent en Asie. La population mondiale devrait atteindre 9,7 milliards d’humains en 2050, d’après les prévisions de l’Organisation des Nations Unies (ONU)².

POPULATION MONDIALE PAR CONTINENT (OURWORLD IN DATA)


En l’espace de cent ans, entre 1950 et 2050, la population asiatique aura été multipliée par 3,8 passant de 1,4 à 5,3 milliards d’individus. Une telle expansion n’est pas sans conséquence. Malgré une croissance économique rapide et une encourageante amélioration du niveau de vie, les inégalités se creusent au sein même des territoires et les défis sociétaux, techniques et environnementaux auxquels fait face l’Asie sont colossaux.
Parmi les principaux facteurs d’inégalités, le cruel manque d’infrastructures vitales dans de nombreuses régions ne permet pas aux populations de bénéficier de la croissance, ce qui aggrave les situations de déséquilibre au sein même des pays. D’après l’Organisation de Développement et de Coopération Économiques (OCDE), près de la moitié de la population des pays asiatiques en développement, soit quelque 1,7 milliard d’individus, seraient privés d’installations d’assainissement et 680 millions de personnes n’auraient pas accès à l’électricité³. L’Asian Development Bank (ADB) confirme ce constat et alerte sur le déficit en infrastructures : 300 millions d’asiatiques n’ont pas accès à l’eau potable et 1,5 milliard n’ont pas accès à des conditions sanitaires de base4.
La ville étant considérée comme socle économique, outil de croissance et vecteur d’emplois, les phénomènes d’hyperurbanisation se sont développés à une telle vitesse que d’innombrables ghetto-bidonvilles ont fleuri aux périphéries des métropoles asiatiques. D’après l’urbaniste et historien Mike Davis, les cinq principales métropoles d’Asie du Sud (Karachi, Bombay, Delhi, Calcutta et Dacca) comptent à elles-seules près de 15 000 bidonvilles, abritant plus de 20 millions de personnes5.

BIDONVILLE À MANILLE, PHILIPPINES (PHOTO PAR BENJAMINMYERS)


D’après l’ONU, à l’horizon 2025, la population urbaine dans les pays d’Asie les moins développés atteindra 150 millions – contre 90 aujourd’hui – et Dacca, capitale du Bangladesh, deviendra la cinquième ville la plus peuplée au monde6. Outre les risques sociaux et sécuritaires, de telles concentrations humaines dans des zones aux développements anarchiques et en manque d’infrastructures menacent d’aboutir à une série de crises environnementales et sanitaires majeures.
 

Des risques sanitaires et environnementaux aux conséquences humanitaires critiques

Dans ce contexte d’inégalités régionales, de déficit infrastructurel, de recul sanitaire et d’hyperurbanisation poussée à l’extrême, l’Asie en développement s’expose à des risques majeurs. Nous dissocierons les risques endogènes, intrinsèquement liés aux causes susmentionnées, des risques exogènes, liés à des facteurs subis et non maîtrisés, mais dont la gravité est proportionnellement liée à la concentration de la population.
 

Des risques endogènes engendrés par l’hyperurbanisation, le recul sanitaire et le manque d’infrastructures

La prolifération incontrôlée des zones urbaines dans les métropoles en développement est à l’origine de multiples causes de pollution. La surconcentration humaine, la mauvaise gestion des déchets, l’absence d’infrastructures de traitement des eaux usées, le manque de contrôle des activités industrielles, l’absence de transports en commun, entre autres, sont des sources indiscutables de pollution de l’air, des sols et des eaux. Outre leurs conséquences environnementales quasi-irréversibles et leur impact direct sur le dérèglement climatique, ces pollutions présentent des risques majeurs pour la santé humaine.

RIVIÈRE ESTERO DE PACO À MANILLE, PHILIPPINES (PHOTO PAR DENNIS VILLEGAS)


D’après l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), 7 millions de personnes dans le monde meurent chaque année de maladies liées à la pollution de l’air, dont 4 millions vivent en Asie7. Les cinq pays aux plus forts taux de mortalité dus à la pollution de l’air se retrouvent tous en Asie : Chine, Inde, Pakistan, Indonésie et Bangladesh.
Selon l’ONU, 3,4 millions de personnes meurent chaque année de maladies associées à la présence d’agents pathogènes dans l’eau comme le choléra, la typhoïde, les hépatites infectieuses, la polio, l’ascaridiase et les maladies diarrhéiques. La plupart de ces maladies sont dues à la présence de déchets d’origine humaine dans l’eau. En Asie seulement, l’ONU estime que 134 millions de personnes risquent d’être infectées par ces maladies, alors que la pollution microbiologique a augmenté de plus de 50% dans les rivières entre 1990 et 20008.
La pollution des sols au contact des boues d’épuration, de métaux lourds, de bactéries résistantes aux antimicrobiens, de micro et nano-plastiques, de produits pharmaceutiques et chimiques, et d’autres polluants divers, représente un danger majeur pour l’Asie. C’est ce que met en lumière un rapport de l’ONU qui identifie la contamination et la pollution des sols comme un risque grave pour la santé humaine par contact direct (exposition cutanée ou inhalation de particules polluées provenant du sol) ou indirectement, par la consommation de plantes ou d’animaux qui ont accumulé de grandes quantités de polluants du sol9.
Enfin, de nombreuses régions d’Asie sont propices à la transmission de zoonoses, ces maladies qui se transmettent de l’animal à l’humain. La forte proximité entre l’Homme et les animaux, sauvages notamment, dans la culture asiatique pourrait être propice aux contaminations inter-espèces.
En Chine par exemple, les marchés d’animaux sauvages sont ancrés dans la culture locale.
Il s’agit d’une industrie officielle qui génère près de 100 milliards d’euros par an et fait vivre 14 millions de chinois10. Ces espèces sauvages sont utilisées pour leurs supposées vertus thérapeutiques ou aphrodisiaques, mais sont
aussi consommées pour leurs chairs, considérées comme mets rares.

MARCHÉ D’ANIMAUX, CHINE (WIKIMEDIA COMMONS)


L’épisode du SRAS (syndrome respiratoire aigu sévère) en 2003 ne semble pas avoir suffisamment marqué les autorités locales qui continuent de subventionner les filières et d’encourager les activités liées à l’élevage d’espèces sauvages, par le biais d’aides financières approuvées par le gouvernement chinois11. La récente pandémie du COVID-19, d’une gravité sans précédent, a poussé la Chine à prendre temporairement des mesures exceptionnelles : le trafic et la consommation d’animaux sauvages ont été interdits « totalement et immédiatement », sous le poids de la pression internationale. Quelques semaines plus tard seulement, alors que le virus frappait encore dans le monde entier, les marchés réouvraient dans tout le pays, jusqu’à Wuhan, épicentre de l’épidémie, et des journalistes affirment que des animaux vivants y étaient toujours en vente12.
De telles menaces, combinées au contexte culturel et démographique, mais aussi au recul sanitaire et infrastructurel, font de l’Asie un terreau propice aux crises biologiques, sanitaires et environnementales majeures.
 

Des risques exogènes subis et non-maîtrisés, aggravés par la concentration de la population

D’après un rapport alarmant de l’Asian Development Bank, publié en collaboration avec le reconnu Potsdam Institute for Climate Impact Research (PIK), l’Asie-Pacifique sera la région du monde la plus violemment touchée par les dérèglements climatiques 13.

NIVEAU D’EXPOSITION AUX CATASTROPHES CLIMATIQUES (GERMANWATCH)


Les typhons et cyclones tropicaux seront plus violents, les précipitations se feront plus abondantes et les inondations plus fréquentes, le niveau de la mer sera plus élevé, les températures ressenties seront plus chaudes, l’humidité et la pollution plus importantes. Ce constat est validé et partagé par l’ONU et l’ensemble de la communauté scientifique internationale, qui s’inquiètent des conséquences humanitaires de telles catastrophes naturelles.
Les effets de ces dérèglements climatiques se font déjà ressentir dans de nombreuses régions, à l’instar de l’Inde où pendant la mousson les pluies torrentielles battent chaque année des records. L’Inde a été le témoin de précipitations et d’inondations sans précédent en 2019, avec un bilan humain et matériel désastreux : en une semaine seulement, du 7 au 14 août, les pluies, glissements de terrains et tempêtes ont entraîné des centaines de morts et plus d’1,2 million de personnes sans abri14. Sans compter les innombrables routes, ponts, voies ferrées, installations électriques et infrastructures vitales détruites.
Outre les répercussions sur l’économie, la sécurité ou même l’agriculture, les
principales inquiétudes sont humaines, et intrinsèquement liées aux fortes
concentrations des populations amassées dans les villes et leurs ghettos-bidonvilles adjacents. Parmi les dix villes les plus menacées par les catastrophes naturelles au monde, neuf sont situées en Asie. C’est ce qu’affirme l’institut de recherche Swiss Re dans un rapport, qui classe les villes par typologie de catastrophe naturelle, niveau de risque et nombre total de personnes à risque15.
Ce rapport est d’autant plus alarmant que bon nombre des villes mentionnées sont situées dans des régions du monde où le niveau des infrastructures ne permet pas une résilience optimale face aux déchaînements de la nature.

(SWISS RE)

 
 

Des crises régionales aux conséquences globales

Les conséquences des crises sanitaires et des catastrophes naturelles mentionnées précédemment ne s’arrêteront pas aux frontières des pays frappés. La science, l’histoire et l’actualité récente le démontrent.
 

Pandémies et crises sanitaires globales

La mondialisation, la place centrale de l’Asie dans l’économie et l’industrie mondiale, la mobilité exacerbée, mais aussi le développement touristique et l’apparition de classes moyennes qui accèdent à leur tour au voyage, font de l’Asie une plaque tournante où les échanges et les interactions avec le reste du monde sont maximales. De ce fait, les crises sanitaires et biologiques qui circulent en Asie présentent un risque pandémique global. L’épidémie du SRAS entre 2002 et 2004 avait fait prendre conscience à la communauté internationale de la gravité de la situation. Quelques 29 pays étaient touchés par le virus à travers le monde, infectant plus de 8 000 personnes et faisant près de 800 morts. La maladie avait disparu plus d’un an après son apparition, en mai 2004. La très récente épidémie du COVID-19, provoquée par le coronavirus SARS-CoV-2, s’est transformée en pandémie à une vitesse fulgurante. Parti de Chine, en quelques mois seulement, le virus a causé plusieurs millions de malades et des centaines de milliers de morts à travers le monde.
De nombreux experts affirment que de telles catastrophes sanitaires sont vouées à se reproduire, à l’instar d’Anne Sénéquier, médecin et codirectrice de l’Observatoire de la santé à l’Institut de relations internationales et stratégiques (IRIS)16. Elle souligne par ailleurs que la promiscuité homme-animal est un facteur déterminant dans la propagation de maladies émergentes, dont 75% sont d’origines animales (VIH, Ebola, Zika, dengue, chikungunya, MERS, H1N1, H5N1, etc.).
 

Migrations massives et conflits internationaux

Les conséquences des catastrophes naturelles seront elles-aussi globales. Une étude publiée en 2017 dans Science Advances estime que certaines régions d’Asie ne seront plus habitables d’ici quelques décennies, poussant des millions d’habitants à migrer pour survivre. L’étude, fondée sur des analyses de données thermiques et hygrométriques, indique que les niveaux de chaleur et d’humidité dépasseraient dans certaines régions d’Asie les seuils admissibles par le corps humain avant la fin du XXIème siècle17.
Des conditions climatiques invivables, amplifiées par la recrudescence et
l’intensification des catastrophes naturelles, mais aussi par la peur et le sentiment d’insécurité des populations qui risquent de croître, annoncent d’importants déplacements de populations dans les prochaines décennies. Le sujet est très largement traité dans le rapport de l’ADB, qui alarme sur le fait que ces migrations massives représenteront un risque potentiel majeur dans l’émergence de conflits internationaux futurs18. L’ONU a annoncé que d’ici 2050, on dénombrera plus d’un milliard de réfugiés climatiques dans le monde19.

BATEAU DE RÉFUGIÉS EN EXIL (PIQSELS)


La communauté internationale alerte quant au fait que ces derniers alimenteront les conflits existants et en engendreront de nouveaux dans les régions du monde où les ressources sont plus rares. L’histoire de l’humanité a maintes fois démontré que les grands déplacements de population étaient généralement annonciateurs de conflits et de drames humanitaires.
 
Proposition 1
Prévenir : Assister et encadrer les régions en développement dans la montée en
maturité de leurs politiques sanitaires, par la mise en place de standards qualité, de contrôles accrus des foyers à risques, de campagnes de sensibilisation et d’éducation aux problématiques sanitaires. Ces mesures préventives contribueront à l’éradication, en amont, de ces menaces sanitaires très difficiles à identifier, mitiger et contenir.

Proposition 2
Limiter les risques de propagation : La forte mobilité internationale, la croissance exacerbée des flux humains et des échanges de marchandises, résultantes de la globalisation, rendent la propagation des épidémies fulgurante et inéluctable.
L’exemple de la pandémie du COVID-19 en est le témoin. Il est indispensable de renforcer la coopération internationale afin qu’elle devienne systématique,
proactive et totalement transparente en termes d’alerte et de déclaration des
foyers épidémiques.
Le lourd bilan du COVID-19 doit permettre de se rendre compte que la mise en quarantaine précoce et temporaire d’un foyer potentiel est préférable à une
pandémie globale aux conséquences humanitaires, économiques et financières
dramatiques.

Proposition 3
Aider les plus vulnérables à la reconstruction : La communauté internationale
doit prendre conscience qu’en soutenant les régions à risques en amont, mais
aussi après les crises humanitaires, elle contribue à limiter les migrations massives, causes de conflits de ressources, conflits ethniques et autres dérèglements aux conséquences tragiques. Une contribution matérielle,
technique et financière à l’effort de reconstruction est indispensable pour
permettre des conditions de vie décentes aux populations sinistrées, et ainsi
assurer une stabilité à l’échelle globale.
 
1 Expression tirée de l’ouvrage de Gerber et Carpentier, Mobilité et modes de vie, 2013, Université de Rennes
2 Nations Unies, « Population mondiale », https://www.un.org/fr/sections/issues-depth/population/index.html (consulté le 15/04/2020)
3 OCDE, « Inégalités en Asie », https://www.oecd.org/fr/economie/les-defis-de-lasie.htm (consulté le 15/04/2020)
4 ADB, « Les besoins en infrastructures en Asie », https://www.adb.org/fr/news/asia-infrastructure-needs-exceed-17-trillion-yeardouble-previous-estimates (consulté le 15/04/2020)
5 Mike Davis, « La planète bidonville : involution urbaine et prolétariat informel », Mouvements, no 39-40, 2005
6 Nations Unies, « Population urbaine en Asie », http://www.fao.org/ag/agp/greenercities/fr/hup/index.html (consulté le 15/04/2020)
7 OMS, « Mortalité due à la pollution de l’air », https://www.unenvironment.org/fr/actualites-et-recits/recit/cinq-raisons-de-sepreoccuper-de-la-pollution-de-lair (consulté le 15/04/2020)
8 ONU, « Mortalité due à la pollution de l’eau », https://www.mediaterre.org/eau/actu,20160831154430,1.html (consulté le
15/04/2020)
9 Nations Unies, « Pollution des sols », http://www.fao.org/3/ca0362fr/CA0362FR.pdf (consulté le 15/04/2020)
10 « Marchés d’animaux sauvages en Chine », La Croix, 19 avril 2020 https://www.la-croix.com/Monde/Asie-et-Oceanie/En-Chinedifficile-fermeture-marches-danimaux-sauvages-2020-04-19-1201090107 (consulté le 19/04/20)
11 « La difficile fermeture des marchés d’animaux sauvages en Chine », Nouvelles du Monde, https://nouvelles-du-monde.com/ladifficile-fermeture-des-marches-danimaux-sauvages-en-chine/ (consulté le 20/04/2020)
12 « En dépit du coronavirus, les marchés de Wuhan, épicentre de la pandémie, rouvrent » LCI, 16 avril 2020
https://www.lci.fr/international/covid-19-chine-en-depit-du-coronavirus-les-marches-de-wuhan-epicentre-de-la-pandemie-rouvrent-2151183.html (consulté le 20/04/2020)
13 « A region at risk: the human dimensions of climate change in Asia and the Pacific », ADB, 2017,
https://www.adb.org/sites/default/files/publication/325251/region-risk-climate-change.pdf (consulté le 20/04/20)
14 DELUZARCHE Céline, « La mousson exceptionnelle en Inde vue par satellite », Futura Sciences, 19 août 2019, https://www.futurasciences.com/planete/breves/meteorologie-mousson-exceptionnelle-inde-vue-satellite-1047/ (consulté le 20/04/2020)
15 « Mind the risk: A global ranking of cities under threat from natural disasters », Swiss Re, 2014,
https://www.swissre.com/dam/jcr:1609aced-968f-4faf-beeb-96e6a2969d79/Swiss_Re_Mind_the_risk.pdf (consulté le 20/04/2020)
16 Entretien avec Anne Sénéquier, La Dépêche, 14 mars 2020, https://www.ladepeche.fr/2020/03/14/ce-type-de-catastrophe-estvoue-a-se-reproduire,8798432.php (consulté le 20/04/2020)

17 IM Eun-Soon, PAL Jeremy S., ELTAHIR Elfatih A. B., « Deadly heat waves projected in the densely populated agricultural regions of South Asia », Science Advances, vol. 3, no. 8, 2 août 2017, https://advances.sciencemag.org/content/3/8/e1603322.full (consulté le 20/04/2020)

18 « A region at risk: the human dimensions of climate change in Asia and the Pacific », ADB, 2017,
https://www.adb.org/sites/default/files/publication/325251/region-risk-climate-change.pdf (consulté le 20/04/20)
19 ONU, « Déplacements climatiques », https://up-magazine.info/decryptages/analyses/7857-selon-l-onu-1-milliard-de-personnesseront-deplacees-d-ici-2050-a-cause-du-climat/ (consulté le 20/04/2020)

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